——CES ANIMAUX QUE L’ON DIT SACRÉS—— ———–Conférence d’Alain Charron———– ——–vendredi 3 septembre à 19h——–

folder_openConférences

Alain Charron: Conservateur en chef du patrimoine au musée départemental Arles antique

Cercueil de chatte: Exposition Pharaon, Osisris et la Momie

Dans l’Antiquité, certains témoignages de voyageurs ou d’historiens tels Hérodote ou Strabon ont pu faire croire que les égyptiens vénéraient certains animaux comme des divinités. Pourtant si les dieux pouvaient adopter une forme animale ou composite, une tête de bête sur un corps humain, jamais on ne voit à travers les minces témoignages qui nous sont parvenus, le besoin de diviniser un animal.

Les Égyptiens n’ont pas associé de bêtes aux cultes avant le Nouvel Empire. Il faut en effet attendre le règne d’Amenhotep III pour voir le premier taureau Apis, animal sacré représentant du dieu Ptah, être inhumé dans une tombe.

Le culte du taureau Apis au Sérapéum de Saqqara

C’est seulement à la fin de la Troisième Période Intermédiaire, que des chats, accompagnés d’effigies en bronze, ont été recueillis dans des fosses de la ville de Bubastis en l’honneur de la déesse Bastet. Ces derniers étaient des animaux sacralisés par le rite de la momification, des offrandes destinées à la divinité, tout comme les millions d’ibis placés plus tardivement encore en l’honneur de Thot cette fois-ci, dans les deux nécropoles qui leur étaient réservées à Saqqarah.

C’est ce développement des animaux liés aux cultes et l’attitude des anciens Égyptiens à leur égard qui seront abordés dans cette conférence. “Musée Granet”


Cette conférence aura lieu, le vendredi 03 septembre à 19h, à l’auditorium du musée Granet. Entrée libre sans réservation dans la limite des places disponibles ( jauge adaptée aux consignes sanitaires)

Related Posts